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Accidents de parcours - Disque 3 - Triple fracture

by TRIPLE FRACTURE

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1.
NOSEPAD : Ça y est la chasse est ouverte, ouais j'inverse les rôles. Quand j'dis qu'j'ai assez souffert, tu crois p'têt que j'rigole ? Y m'ont pas respecté pourquoi j'leur devrais l'respect ? Tant qu'je peux j'essaie d'met' de côté les lois et les règles, et ouais j'fais exprès, j'm'éloigne des experts soi disant infaillibles. J'les vois j'les laisse faire, les braves et les fiers, apprenez-moi la vie j'reste impassible. J'suis un gars vénère, j'suis un gars sympathique, selon si j'suis face à des hyènes ou face à un ami au sein d'ma clique. Lassé par ces pantins qui nous baratinent, j'les calcule de moins en moins, de loin en loin, l'regard en coin, mais j'désserre pas mon poing. Pour pas finir au placard j'roule un gros joint... et ça m'calme...J'ai des tracas. On s'ra tous détraqués tant qu'on s'fra mettre à part, tant qu'on laissera l'partage aux braves gens. Tant qu'l'argent créera des barrages outrageants, c'qu'on nous doit faudra l'prendre. On a des comptes à rendre plus qu'à choisir la voie qu'on arpente. Plus j'y pense plus j'ai d'idées noires et navrantes. Combien qui critiquaient la thune ont fini par s'vendre, ont fini par s'rendre ou ont fini par s'pendre ? K1000 : Entre les privilèges et les coups d'fouets, ma réussite ne sait qu'échouer. J'ai déjoué certains pronostics, pour mieux tomber dans les plus caustiques. Humour noir, peau blanche, Ma condition de dominant me tourmente. Et j'délire la société, ses cicatrices et ses plaies, j'pense pas qu'un psy puisse m'aider à réduire les écarts sociaux, l'exploitation, l'racisme de sexe de classe de peau. Quoi ? C'est pas mes problèmes ? Bien sûr que si imbécile, c'est devant ma rétine, c'était dans ma tétine, j'me sens sale, impossible de faire la lessive. Alors j'garde ma culpabilité de p'tit geoi-bour, dans une vie qui s'prolétarise un peu plus chaque jour. Le cul entre deux classes, entre deux héritages, entre deux sourires de glace. J'te parle depuis ton divan, J'n'entends qu'ton silence. Baragouiner : voilà comment je fonctionne, militant de seconde zone. J'vois d'là poésie là où tu vois des gros mots, j'vois des gros mots là où tu vois d'la courtoisie. Le dialogue social s'résume à se toiser et toi tu protèges ta toison à coup de tazer. Regarde-moi dans les yeux, es-tu bien sérieux ? Crois-tu que j'vais t'laisser faire en souriant ? Plus d'faux airs, place au bulldozer, des bulles d'ozone sous nos ailes. Parmi celles et ceux que cette « paix sociale » insulte, je rejoins fièrement le camp des vaincus. GUS : La tête en éponge, je sature. Cette logique est si absurde, qu'aujourd'hui les pauvres rallongent leur ceinture. J'ai l'impression qu'si c'est pas pour l'bénéfice, mes actions n'ont officiellement aucune existence physique. À force de courber l'échine, j'en peux plus j'ai les 5 sens critiques. Certains diraient qu'c'est ma période rebelle, moi j'crois qu'j'vais quitter l'corps d'un lâche, j'retourne l'échiquier, j'sors un schlass et grave à son dos un jeu avec mes propres règles. J'taille mes propres pièces avec mes propres restes, à l'instinct sur la corde raide. J'refais c'décor de cauchemar, même si j'sais pas d'quoi j'parle et qu'j'ai l'étoffe d'un gros schlag. En faisant n'importe quoi, d'avance, j'te prédis que j'peux faire rêver les gens avec mieux qu'un poste à la banque. Bienvenue dans ce monde redessiné par un tox' à la manque.
2.
Les attaches 03:56
K1000 : Pourquoi j'reste là en pestant ? Partir d'ici, mais qu'est-ce qui m'en empêche tant ? Que fais-je dans ce climat suffocant, si fécond en flicaille ? Où quand il s'agit de se diviser on ne fait qu'un. J'ai trop d'but à attendre, constamment mis en touche, et si j'm'évade pas c'est qu'j'ai peur de perdre mes attaches. Les mêmes que j'aimerais emmener dans mes bras, mais j'me sens démembré. Impossible que j'parte seul, qu'on devienne étrangers. GUS : J'm'envolerai pas sur mon tapis roulant, où défilent les maillons que je soude à la chaîne. J'deviendrai juste un vieux papi croulant, qui r'garde des films d'évasion qui s'déroulent à la mer. J'deviens un grabataire, du genre qui fait aller. J'suis pas triste, c'est la qualité à chier d'mon écran qui m'fait chialer. J'ai tout vu c'est parfait, maintenant il fait noir et c'est trouble. J'ai voulu, j'ai pas fait, c'est trop tard et c'est tout. Faudrait que j'sois bien en forme pour m'extraire des parpaings. C'que j'veux voir c'est la fin du monde peu importe le moyen d'transport. J'débarque en short, du son ricain dans l'poste, j'fonce vers le bord à une cadence folle en fiat 500 sport. La boule à Z au vent, à l'aise dans mon siège baqué, les yeux braqués sur l'avant, j'tente d’oublier l'passé. Sur mon drôle de canasson, les yeux bandés j'reste en selle. J'm'accroche à la longe, sans m'demander quel cancer me ronge. NOSEPAD : C'est grave c'est tendu, j'touche du bois parmi les crasses les embûches. Marre d'être le fou du roi, les lois j'les endure. Parfois j'rêve de coup d'état, de voir ces valets pendus, mais j'crois qu'en un coup d'étau la révolte sera noyée dans l'urne. De gauche à droite j'oscille, pendu à ma corde sensible... J'ai ma vie au bout du fil, j'tends l'oreille et on m'file des clous en guise de coton tige. J'suis coincé là, et j'pèse une tonne. Sors-moi une vanne, ouais cherche une bonne blague qu'on déconne grave. Envie d'être aut'part d'être aut'chose, pourquoi on s'imagine que là bas la vie est rose ? Que la clairière d'à côté aura moins d'épines, moins d'racines, pas d'barrière, que le blé pleuvra par terre. On voudrait s'évader sans avoir ni l'art ni la manière. Et au final on s'dit qu'on est pas si mal alors on va pas l'faire... à la place on va s'taire... à la place on va s'taire. K1000 : Retenu par ces chimères, par ces schémas, par ces chemins de dépendance macabre, dans ce marasme, imaginer ma descendance m'accable, j'la vois subissant le marquage. Deux gouttes de sang sur la jugulaire, vampirisée, sous un joug vulgaire par ce dogme séculaire. Son emprise à chaque coin de rue, à chaque coin d'écran, à chaque point de vue. On vivote, pendant qu'il grignote nos crânes de linottes, si tu gigotes on t'ligote prétextant qu'tu psychotes ! Obligé d'assurer le minimum vital, ce n'est qu'une fois broyé qu'on trouve ton rendement optimal. Alors tu te parjures pour payer 4 murs, Au milieu du carbone des moteurs qui carburent, tu restes là, dans ton armure, rêvant d'une évasion, entre deux captures.
3.
GUS : J'peux pas partir au bout du monde en un claquement d'doigts, juste m'évader une seconde alors je craque mon zbar. J'viens d'm'éclater la gorge, la weed est coupée à mort, mon dealer est un marchand d'sable. Pas grave, ça fait l'taf, j'me barre dans l'ciel. Ma grand-mère est morte, j'm'en bats les couilles j'lui parle quand même. Il en faudra plus pour que ça m'gangrène, j'ai des tas d’emmerdes à deux balles mais pas d'cancer. J'dois r'connaître que finalement, j'aurais pu naître dans une famille néo-nazie allemande. J'saisis pas le concept de l'apitoiement, la dépression en fait c'est quoi ? C'est l'nom d'une compèt' de médicaments ? K1000 : J'suis malsain, mais ça m'va pas si mal, j'fais avec mes démences, j'm'en débarrasserai pas. J'ai raté l'âge de raison, mais j'peux pas m'y faire, j'te saoule avec mes sons, mais j'peux pas mieux faire. Sérieux, j'suis au max même si c'est pas suffisant, j'm'étonne d'être encore survivant, au vu du bilan, tenace pour un grain d'sable, pour un brin d'salive, pour un singe savant, pour un simple naïf. Mais j'sais que j'devrais la boucler, que mes meilleures idées, sont toutes banales ou presque. J'parle à ta place, j'bavasse, j'm'agace, ça casse, j'ravale ma face, ma foi ça m'f'ra pas d'mal. De quoi j'me plains ? J'me remplis le ventre, j'ai tout c'qu'il me faut, hormis c'qu'il me manque. Et j'dis qu'j'ai pas l'temps, alors qu'j'ai toutes mes journées, J'suis juste pas fichu d'les laisser couler. NOSEPAD : Début d'après midi, par la fenêtre j'entends du bruit, y'a du monde dans la rue, j'crois qu'ça pête. Mobilisation d'urgence une manif très humanitaire, un truc du genre faut sauver la planète... On m'avait invité mais la j'suis saoul et sous ma couette j'ai grave la flemme. Dans la soirée j'dois boire un verre avec une meuf. J'y vais, j'suis toujours éclaté donc j'ai les yeux qui tombent dans son décolleté, ça y est c'est bloqué, désolé ! J'crois qu'elle cherche à dialoguer, « quelle question t'as posé ? Tu peux répéter c'que tu disais beauté, j'étais dans mes pensées ? » J'ressens sur mon visage la fraîcheur d'un verre de rosé qui ruisselle...Et j'me dis merde !
4.
Dis petit 04:51
K1000 : Dis petit, j'vois qu'tu t'es encanaillé. Ben ouais, pourquoi j'leur ferais c'plaisir de travailler ? J'noie un peu d'amertume dans mon café. Non j'l'aurai pas ce monde parfait. Ben j'fais avec, la tête dans les astres mais l'désastre dans la tête. Du son dans l'assiette, c'est mon pain quotidien, avarié, mais c'est l'seul qui m'nourrisse aussi bien. Et si parfois j'vomis, un peu vulgaire, tu trouveras du soleil au beau milieu du fiel. Mais j'veux pas jouer l'éclairé ni l'éclaireur, aucune prétention, j'tente juste de tromper les heures. Parfois on m'sous-entend que j'suis un feignant, mais j'suis trop investi, trop fier pour qu'ça m'atteigne. Ils ne captent pas que le son m'dévore, Heureusement qu'elle, elle sait c'que j'ressens. Elle répond même à mes monologues, J'crois qu'on parle la même langue. Dis mon grand, comme le temps passe vite, bientôt c'est moi qui transmettrai à mon p'tit ou ma p'tite. Tu t'rappelles quand on écoutait ta musique papa ? Y'a des choses quand même que le temps ne brisera pas. Petite tête, casque gros, entre un Bowie et un Moody Blues la complicité s'passe de mots. Ouais, cherche pas d'où vient mon amour pour la musique, j't'en dis pas plus, sur ce coup je reste pudique. NOSEPAD : Dis petite, qu'est-ce' tu veux faire quand tu s'ras plus grande ? Pilote de course ou astronaute me réponds-tu balbutiante, T'en fais pas t'auras du temps, pour y penser pour y r'venir, pour y r'noncer, pour y tenir, et si j'te dis ça, c'est juste pour que tu saches, qu'ici bas, t'auras beau êt' la plus sage, t'auras pas qu'des belles images, tu sais la vie ça griffe, ça fait d'la peine, comme cette histoire triste, que ta mère t'a conté la veille. Dis petite si ça t'embête que j'te parle, j'veux pas t'gonfler t'monter la tête, j'veux pas plomber ta fête. Allez on fait la paix, viens on imagine un pays magique, viens on fait pas semblant, viens on inverse tout, on crée un monde marrant où tu vas pas au coin quand tu t'mets pas dans l'rang. Tu verras quand on s'ra enfants, j'veux dire... Une belle histoire sans faim, un monde sans fous dans l'quel personne ne manque de rien, un monde sans sous surtout pas sans sourires. J't'ai pas vu t'endormir, j'te laisse dans tes merveilles mais j'te conseille de pas rêver d'êt' vieille. GUS : Dis petit, vas y raconte fais pas ton timide. Tu sais qu'tes dessins d'enfant ont plus de valeur que tous leurs livres. Ils ont les mots, toi les couleurs vives. Ils ont l'vécu, toi t'as que 9 ans, mais t'as déjà vécu plusieurs vies. Dis, toi qu'on appellera gamin, c'que ça fait d'avoir l'estomac sec quand on sait qu'on gamellera pas demain. Regarde-moi, dans tes yeux j'veux voir s'refléter la misère de ton peuple et d'une partie d'ce monde. Mais s'te plaît, arrête de bouger une petite seconde. Elle est à chier t'as pas souri, t'as juste l'air pauvre, putain mais tu galères trop, c'est pas possible d'être aussi toxico. Filez-lui sa colle et on y retourne, ha il est beau l'icône du gentil boat people. On est pas là pour longtemps tu sais. Promis après j'te laisse retourner jouer avec ton gant usé, ou avec ton pneu percé. Tu vois, tu crèves de faim mais c'est toi qui m'fais bouffer j'voulais t'remercier.
5.
Rapplique ! 03:53
K1000 : Mes doigts s'allongent, se disproportionnent puis s'contorsionnent dans une lente reprogrammation. Je suis avalé langoureusement dans une spirale sans fond... On m'avait pourtant promis l'ascension ! Est-ce que c'est la fin d'histoire ? Non pas vraiment. Est-ce que tout va péter ? Ouais carrément ! J'me r'trouve plus bas qu'terre démembré, dans ce néant complètement étranger. Puis j'apprends à apprécier sa beauté lunaire, ses reliefs, sa lumière crépusculaire. C'est ici qu'ma nouvelle vie va s'bâtir, pour s'épanouir, ou s'évanouir ? Vais-je nourrir une aigreur stérile ? Ou vais-je parvenir à relever ce défi ? Et faire de c'monde une terre d'asile pour les miens. Question : Que naîtra-t-il sous mes mains ? GUS : Avant, j'étais un mec sans trop d'amis. Depuis qu'j'ai un pète au casque j'ai mes visions ectoplasmiques. Je n'leur ai pas donné la vie. J'les r'tiens internées dans ma tête, jamais j'n'aurais dû leur accorder l'asile. Accueillies candidement, ces idées si fragiles, se sont révélées être en grandissant les pires bad trips. J'retiens mes coups vos moyens d'défense sont trop légers. J'me coupe de vous pour vous protéger. NOSEPAD : J'aurais jamais pensé franchir l'portail de ce parc d'amusement, Tous les jours je passe devant j'entends des gens qui braillent, et j'me dis faudra qu'tu tentes quand t'auras du temps... J'me place dans la file d'attente. C'est les vacances j'vais pas en classe, et j'm'éclate la panse de glace à la mangue à l'ananas. Dans un nuage de fumée douce et sucrée, j'vois l'entrée d'un manège elle a l'air cool cette fusée. J'm'assois sur le siège matelassé tout étudié, j'mets ma ceinture, tout d'un coup j'ai plus pied ! Mon crâne sature, tout va trop vite, dans mon cockpit, je vois Saturne j'ai mal je crie, j'hurle à la lune... J'm'évanouis ! Réveil à la dure, dans du vomi flashy. Aucun souv'nir à part sur les papilles un arrière goût acide et dans la tête cette mélodie magique, qui me dit rapplique !
6.
K1000 : On a tous nos systèmes de valeurs, même quand on dévalorise ce système. Sous l'emprise de nos prismes, on se froisse dès qu'on siffle nos hymnes. Mais j'comprends tous les haineux, pour qui le pacte social n'est qu'un serment vénéneux, fait pour étouffer leur révolte. On vit la douleur des nôtres, ignore celle des autres. J'ai les idées noires en lisant Kropotkine, intello complexé, mes seules armes sont dans le porte mine. J'cache mon humeur morose et ses épines, j'tente de voir des alliés chez mes ennemis. J'ai pas choisi c'que j'pense, j'vais pas m'excuser. J'ai pas choisi c'que j'suis, pourquoi j't'en voudrais d'ce que tu es ? Tous dans l'même wagon, qu'on ait des rêves de ballons ou d'galons, à quoi bon ? Nos passions s'étouffent sous l'bâillon ou à l'ombre, pendant qu'les bras longs se rallongent. Tous égaux mais certains plus que la plupart, on vit au présent, remet le problème à plus tard, à ces morveuses et morveux, Au fond, qu'ils soient les nôtres importe peu. Ce présent deviendra le leur. Un pied d'nez pour héritage : Tralalalalère. NOSEPAD : On a pas tous le même pouls, pas les mêmes vies, pas les mêmes douleurs, pas les mêmes parcours, ni les mêmes goûts ni les mêmes couleurs. On est pas pareils, on a pas les mêmes apparats, Ça va pas l'faire, vas-y range tes manières on va en rester là. C'est pas la peine de s'épuiser à entrechoquer nos carapaces, On aura qu'à s'tourner l'dos à la place. Ah bon ? Alors c'est comme ça qu'ça s'passe ? Bravo ! Vive la bonne ambiance, allez on a tous la banane ! Pourquoi on s'mate mal, pourquoi on s'parle pas ? Pourquoi on s'attaque dès qu'on s'comprend pas ? J'ai l'air naïf peut-être, mais j'suis lassé, blasé, Désabusé d'la vie que j'mène en société. On partage pas grand chose à part nos faces pleines d'anxiété. Et j'suis rempli de haine envers ceux qui s'rebellent contre les avancées d'la mixité. Briser la glace et les barrières imaginaires, j'appelle aussi ça militer. GUS : J'avoue à la base j'vous en voulais tous, j'passais mon temps à vous cracher d'sus à boulets rouges. Un jour j'ai fait une découverte au bord d'une route à lever l'pouce, j'ai vu défiler les poubelles et d'un coup s'arrêter un V12. J'ai r'fait l'monde à un comptoir, avec un chasseur le soir de le saint Patrick. Petit à petit j'réalise qu'un mec de droite peut être s.......... ha non j'peux pas, pour moi c'est pas simple à dire. De mon vivant, je nie la réalité, à titre posthume j'acquiesce, ok, j'ai vu une lueur d'humanité sous certains costumes 3 pièces. J'ai du mal à l'accepter, mais j'dois bien r'connaitre qu'y a d'la sincérité là où j'vois rien d'honnête. À quoi bon en faire tout un procès ? En fin d'compte, on est tous un pauvre mec.

about

"Triple fracture" est le troisième disque du triple disque "Accidents de parcours"

Pour commander l'album : triplefracture.tictail.com

credits

released October 12, 2016

Textes et rap : Gus, K1000 et Nospad
Scratchs : Dj RFB
Instrus, mix, master et visuels : K1000
Enregistré au Yecnom Studio, Lyon
Merci à tous celles et ceux qui nous ont aidés dans notre parcours, à celles et ceux qui ont collaboré à ce projet. Merci aux salles et aux publics qui nous permettent de partager notre musique. Merci à toi d'écouter cet album. Bonne écoute!

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TRIPLE FRACTURE Lyon, France

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